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Le blog de Flo!
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11 février 2005

musée d'art contemporain et warhol...

voici un article du petit bulletin de la semaine dernière...creek en parlant de warhol m'a fait réagir, je post ça!tu as l'air d'aimer son style...et bien moi, j'ai la chance d'etre dans la ville où il faut etre pour voir L'EXPO warhol, aparement on vient de loin pour la voir, elle a l'air réussi, ça fait plaisir...lyon est quand meme une ville où la culture est bien représenté, y'a pas à dire!(des places à 8euros à l'opéra, je sais pas si ça se trouve partout ça!un nombre incalculable de théatres, des tas d'expos...c'est génial!).

L'an dernier, j'étais allé voir l'expo "derrière le monde flottant " de Mathieu Briand , toujours au musée d'art contemporain, j'avais adoré...c'était une expo où on testait nos sensations.La première salle était dans le noir complet, sauf une petite lumière verte qui éclairait faiblement et par terre du talc partout, on devait poser nos chaussures et chaussettes à l'entrée et etre pieds nus tout le long de l'expo, ça faisait une sensation bizarre vu qu'on y voyai rien et qu'on savait pas où on marchait (je vous rassure on a vite repris nos esprit et on a fait une bataille de talc, on est ressorti tout blanc)ensuite y'avais d'autres salles avec par exemple une piscine d'eau salée(on flottait tout seul!), un espèce d'oeuf géant pour savoir ce qu'on entend quand on est dans un oeuf (un micro était placé dans la salle et tout le monde devait crier pour que la personne qui entrait entende)...mais je vais pas tout vous décrire...

place à l'expo warhol!

en fait j'ai l'intention d'aller à cette expo au musée d'art contemporain de lyon bientot, je vous en parlerai...


Warhol est vivant !

Expo / On croyait tout connaître de Warhol, l'un des artistes les plus célèbres du XXe Siècle. L'exposition d'envergure au MAC nous dévoile la part méconnue, voire maudite, de son œuvre, le "deuxième Warhol" et son retour à la peinture. Des œuvres tardives rien moins qu'époustouflantes... Jean-Emmanuel Denave

Grand chamboulement dans le monde de l'art. Culture sens dessus dessous. Le Pop et son pape, Andy Warhol (son catholicisme n'a rien d'anecdotique), élèvent la culture populaire et l'iconographie mass-médiatique au rang de l'art. Lissage du haut et du bas, du grand et du petit art, sur une même surface plane éclatant de couleurs vives. C'est le Warhol archi connu des années 1960, le Warhol des soupes Campbell et des boîtes Brillo, des sérigraphies d'Elvis, Marylin, Liz, Jackie... Le Warhol aussi des accidents de voiture, des chaises électriques, des crash aériens, des bombes atomiques et des Fugitifs activement recherchés (avec déjà sur ses toiles : la mort au travail, l'angoisse et la noirceur du monde sur la même trame que le beau sourire de Liz Taylor). Mais c'est le Warhol que vous ne verrez pas dans l'ambitieuse exposition du Musée d'art contemporain. Andy Warhol, l'œuvre ultime présente en effet la seconde partie, méconnue, de la carrière de l'artiste. En 1972, Warhol "revient" à la peinture qu'il avait prétendument abandonnée en 1965 pour se consacrer au cinéma. À partir de 1972 et jusqu'à sa mort en 1987, Warhol reprend polaroïd, sérigraphie et acrylique, pour réaliser deux types de tableaux : d'une part, des portraits de commande qui lui assurent l'essentiel de ses revenus ; des toiles beaucoup plus "personnelles" d'autre part, marquées par l'angoisse de la mort et par l'abstraction. Ces peintures, très décriées par la critique et le milieu artistique de l'époque, constituent l'ossature de l'exposition du MAC.
Entre Mao et le Christ
Première salle : premier choc ! La série des Mao fait face à celle, éblouissante, des Sunset (couchers de soleil). Le MAC ne garde pas le meilleur pour la fin, mais pour le début : ces couchers de soleil réduits à l'essentiel, vibrant d'infinies variations de couleurs vives, constituent l'une des œuvres les plus bouleversantes de l'exposition... Cri de beauté lumineuse et appel à la méditation mêlés, disparition de la figuration à l'horizon et "lever" de l'abstraction. Une abstraction que l'on retrouve tout de suite après avec les Oxidation : Warhol et ses amis ont joyeusement pissé sur de la poudre de cuivre pour donner forme à d'étonnants méandres et tâches verdâtres parmi la surface couleur rouille des toiles. La suite du parcours, thématique et non chronologique, réserve encore bien des temps forts... Une série de Mona Lisa voisinant avec plusieurs Torsos (des peintures de fesses en gros plan), clin d'œil humoristique des commissaires d'expo à la Mona Lisa moustachue de Duchamp titrée LHOOQ ; une salle consacrée aux autoportraits dédoublés de l'artiste ainsi qu'aux portraits de travestis anonymes ou de Josef Beuys ; la petite série des Shadows (quel dommage que le musée n'ait pu en rassembler davantage - d'ailleurs, seul bémol, certaines séries auraient gagné à être plus étoffées), ombres émanant étrangement d'aucun objet que l'on découvre avec émotion dans la pénombre ; les trois Skulls (crânes) entourant un Gun tremblé sur fond orange ; la grande salle consacrée aux dernières toiles de l'artiste, quelque peu prémonitoires : deux Last Supper (d'après La Cène de Léonard de Vinci), The Last Supper-The Big C (toile de dix mètres de long où le Christ se mêle à l'univers de la Harley Davidson), deux grandes toiles en vis-à-vis reproduisant les fameuses tâches du test de Rorschach.
Sur 2500 m de surface d'exposition, on en prend plein la vue avec frissons de couleur à l'appui, mises en abîme, exploration de domaines inattendus chez l'artiste, sans compter la confrontation physique avec des œuvres monumentales. De plus, l'accrochage est assez jubilatoire, imitant des accrochages historiques avec des cimaises recouvertes des différents papiers peints conçus par l'artiste, n'hésitant pas à badigeonner les murs de couleurs vives, ménageant ici et là quelques salles obscures où sont projetés des films de Warhol (L'Amour, Heat...), mêlant aux peintures des écrans plats diffusant les émissions TV de Warhol, présentant enfin un grand nombre de photographies et de planches contact inédites d'un artiste qui n'eut de cesse d'enregistrer sur bande sonore, film ou papier photo, tout ce qui vibrait autour de lui.


Libération de vitesses, de surfaces, de simulacres.
Warhol est à l'origine d'une imagerie qui constitue une véritable rupture dans l'histoire de l'art, ou plutôt des images. Lorsque Warhol déclare : "Je veux être une machine", c'est sans doute d'une machine à laver, essorer, teindre, repasser, amincir et recycler les images dont il s'agit. Car même lorsqu'il s'attaque à des thématiques plus profondes ou métaphysiques, Warhol les traite avec la même vitesse de surface, la même libération de simulacres que dans ses toiles de la période Pop. À force de copies de copies, à force de séries, à force de rires et d'ironie légère, la grande machine-usine Warhol à la fois réduit et élève l'image à ses purs effets de surface. Good bye auteur, pathos, psychologie, composition, sens caché... Hello simulacres à l'air libre, poudres graciles, minceurs, reflets et ombres détachés de tout référent, de tout réel. "Je suis profondément superficiel" dit encore Warhol, et c'est l'une de ses plus belles phrases. Car, les choses les plus profondes et les plus graves (la mort, l'angoisse, la croyance...) sont abordées à partir de ceci, qui est aussi notre mode actuel de rapport au monde : la peau, la surface, le simulacre. Derrière un simulacre, il n'y a jamais rien d'autre qu'un autre simulacre, et ce à l'infini. Ce vertige dont a su se saisir Warhol est aussi celui qui nous traverse en regardant ses œuvres.


Andy Warhol, L'œuvre ultime, au Musée d'art contemporain  de lyon jusqu'au 8 mai.

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Commentaires
F
pas de problèmes creek...
C
Avec un peu de temps, mon enervement s'en est allé. Je tiend à m'excuser de l'agressivité latente de mes deux derniers posts. Je suis pas très bien ces derniers temps et j'en ferais un post sur mon blog. vous comprendrez tout.<br /> encore désolé
C
J'ai pas essayé de copier le style warhol. En fait, il y a une semaine, je ne savais pas que ce gars existait. J'ai toujours eu les musée en horreur. Le seul musé que j'ai presque apprécié est le musée Dali mais en même temps, c'est surtout parce que mes délires y étaient démultipliés et sur le lieu lui même. Un texte sur lui m'endormirais.<br /> Pour en revenir à warhol, j'ai juste pris la photos de solicia et j'me suis dit "tiend, vais tenter de faire comme l'otre gars là avec sa marilyn monroe". D'où cette chose qui a été repoussée au confins de l'univers par la principale interessé qui n'a pus supporté les 2 heures 30 de tatonnements sous photoshop que j'ai dépensé pour lui rectifier le portrait. Voyons positif, au moins j'me suis fait la main sur ce logiciel.<br /> <br /> Je n'ai appris ce nom que lorsque vous en avez tous parlé en me disant "c'est très warholien dit moi" et j'ai hoché la tête sans savoir ce que c'était pour m'éclipser et chercher sur la toile ce que ce mot étrange signifie et ce qu'il faisait dans une phrase sensée avoir un sens.<br /> <br /> Donc non, je n'ai pas lu ton pavé sur les musés car rien qu'a le savoir là, je suis pris d'un malaise, un spleen et un ennuis incomparable qui m'enerve plus qu'autre chose. Mais zen, calme, je suis un peu sur les nerfs, c'est rien, la vie continue.<br /> <br /> Ce soir, je suis de mauvais poil. Ne me demandez pas pourquoi, je ne le sais moi même pas. sur ce je vous laisse et faites de beaux rêves et tout le tralala.
F
t'as pas tout lu encore là...c'est pas sympa!!!<br /> tu dis que c'est pas tes centre d'interet mais tu essaie de copier le style warhol en modifiant la photo de solicia, tu l'a dis toi meme...c'est donc bien que tu as un interet si petit soit-il pour cet artiste...<br /> et moi non plus je ne suis pas un adepte de l'art contemporain mais warhol est un artiste qui nous a tous touché d'une manière ou d'une autre (il a fait de la photo, peinture, video, pub, émission télé...il a touché à vraiment tout)sans forcement qu'on le sache...des emission real tv d'aujourd'hui sont d'ailleurs une suite logique à certains de ses travaux...(et ce n'est qu'un exemple de ce qu'il a pu inspirer!)tout ceci va beaucoup plus loin que les limites d'un musée et d'une expo...<br /> pour ce qui est de l'autre expo (le monde flottant) dont je parle, elle était vraiment bien, tester nos sensations à été un truc interessant je trouve...faut l'avoir fait pour réellement comprendre le truc je pense...encore dommage...
C
rolala ! là c'est trèèèèèèès loin de mes centres d'interet ! dommage, un tel pavé doit faire plaisir aux gens qui aiment ça mais là, snifouille. J'ai préféré le passage du cordon bleu deux posts plus bas.<br /> Il en faut pour tous !
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