il pleut...

11 février 2005

aujourd'hui il pleut...je suis quand meme allé à la fac à pied...sans parapluie...(et c'est toujours une heure de marche, meme quand il pleut!)

je suis arrivé trempé pour voir que je n'avais rien...toujours pas de groupes de TD...enfin, si, en fin de journée, ils les ont mis...j'ai noté, ça servira lundi...pfff...

petite C ne viendra pas ce weekend, ça la ferai trop courir, faut qu'elle se pose un peu...

et voilà que le ciel pleure son abscence...

ce soir c'est carnaval à la résidence...mais j'irai pas...peut-etre un moment mais pas trop...ce soir je vois tienou normalement, ça va chauffer...(j'espère...)

tout à l'heure quand je marchais pour aller à la fuck, j'ai croisé une jolie fille...je me suis mis à imaginer une conversation que je pourrai avoir avec elle si j'étais courageux et qu'un miracle arrivait (je dit ça parce que dans mes pensées , elle était charmée...tout à fait inconcevable! lol )

je l'abordais comme tout ces lourds dingues dont je déteste la manière qu'ils ont d'aborder en lui disant:

"bonjour mademoiselle, je suis désolé de vous importuner comme ça, surtout que je n'aime pas du tout cette manière de faire mais bon, je me suis dit que si je le faisais pas je me dirai toujours que je ne suis qu'un abruti de n'avoir rien fait, d'un autre coté, je me suis dit que si je le faisais j'aurai l'air d'un abruti...alors autant en etre un pour de vrai, je vous aborde!

il se trouve que je veux absolument vous dire merci, car votre merveilleux sourir à transformé cette journée pluvieuse, un rayon de soleil vient de percer...alors... merci..."

et là (tout ceci se passe dans ma tete, vous l'avez compris!) je commence à faire demi tour pour continuer mon chemin et elle m'arrète en me disant : "il ne faut pas penser comme ça, tu n'es pas un abruti, fait ça chaque fois que tu le peux...ça fait plaisir...et ...sourir un peu plus...tu ne m'a pas abordé comme un abruti, tu as gardé une sorte de singularité touchante"

et là, je pense que je pense wowwww!!!!

je réponds "ça alors!si j'avais su, j'aurai parlé plus souvent aux gens dans la rue!enfin, je ne sais pas...peut-etre qu'à voler trop près du soleil, je me serai brulé les ailes...j'aurai peut-etre perdu cette sorte de naïveté pure qui fait apparement mon charme aujourd'hui...

...mais tomberais-je dans la lourdeur si je me mettais à te demander si tu veux bien venir boire un verre avec moi maintenant?je ne saurai supporter de repartir comme ça, me demandant jusqu'à la fin de mes jours qui pouvait etre cette belle inconnue souriante...."

elle me répondait : "non, pas de lourdeur, toujours cette manière touchante de tourner les choses...mais je dois partir, je ne pourrais accepter, malheureusement..."

moi: "oui, au fond, ça vaut mieux, je serai sans doute retombé dans ma timidité habituelle et nous n'aurions fait que nous regarder dans le blanc des yeux se demandant quand l'un de nous allait briser ce silence par un ravi de vous avoir rencontré qui cellerai notre sort..."

je sortais de mes pensées avant d'avoir l'audace de m'imaginer lui demandant un numéro...

enfin bon, on occuppe bien son trajet comme on peut...

...il pleuvait toujours , elle a tourné à droite et moi à gauche...

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